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Trio Nantais au TriBreizh 2024

Tribriezh2024
Le Tribriezh par Sylvia
Après avoir enchainé plusieurs M en 2023, l'idée me titille de me lancer sur un L.
Johann, mon sparring partner vélo et running du club, m'encourage et me propose de se joindre à lui sur le TriBreizh (Finistère), un des plus beaux qu'il me dit.
Un peu naïve, je l'ai suivi 😊
 
Quand nous avions participé au stage du club à Carhaix, nous avions eu un bon aperçu du dénivelé vélo. Cette activité n'étant pas mon point fort, je savais que je devrais m'entrainer. Le fait que je me sois blessée lors d'un trek à La Réunion en avril m'a contrainte à pédaler davantage et, au final, ce ne fut peut-être pas une mauvaise idée.
 
Nous sommes donc trois Nantes Tri sur le départ de la plage du lac du Drennec à Sizun, Johann, Christophe et moi.
Le beau temps annoncé pour le dimanche depuis quelques jours sur les applis a raté le coche. On s'est équipé sous un petit crachin breton. Au moins, nous ne souffrirons pas de la chaleur !
Je ne suis pas hyper sereine devant l'ampleur de la tâche, c'est une première et je ne sais pas trop à quoi m'attendre.
 
Comme m'a dit Johann "le plus dur, c'est le départ". Il n'a pas tort puisqu'une fois que le pistolet a retenti, j'ai tout oublié. Enfin presque.
 
La natation est plutôt "facile" car dans un lac. En revanche, il me faut bien 500 m pour poser ma nage car ça pousse pas mal dans l'eau. Ce sont les embouteillages à la première bouée, il faut jouer un peu des coudes mais ensuite, ça va mieux.
Je pointe à 18' à la sortie à l'australienne, je me dis donc que je peux viser 36' au total alors que j'avais diagnostiqué 40/45. C'est finalement en 37' que je sors.
 
La transition se passe plutôt bien, la chaise qui est mise à notre disposition rend bien service.
 
Pour moi, c'est là que les choses sérieuses commencent.
Le parcours vélo est vraiment exigeant, ça monte quasi dès le départ. Comme je ne suis pas une fusée, je suis souvent seule et souvent doublée aussi. Je garde mon objectif en tête, tourner à 25 de moyenne au moins, et surtout ne pas me cramer pour la suite. 
La première boucle passe pas mal, la seconde non plus mais je trouve le temps vraiment long malgré une moyenne à près de 27, au-dessus de l'objectif. Je me fais quelques frayeurs aussi en déraillant deux fois... Le truc qui ne m'est jamais arrivé sur mon vélo que j'ai depuis 7 ans !
Je ne pense pas avoir perdu beaucoup de temps car j'ai réussi à remettre la chaîne assez rapidement à chaque fois mais ça casse toujours un peu le rythme.
Au final, je boucle en 3h23 vs 3h20 en objectif, je suis plutôt contente d'autant que je verrai ensuite que nous avons avalé 1400 D+ vs 1200 annoncés.
 
C'est enfin la course à pied, normalement ma discipline de prédilection. Toutefois, comme je le disais, en raison d'une blessure, je n'ai pas tellement préparé cette discipline. En tout et pour tout, j'aurai couru 3 mini SL  : 2 à 13km et une de 16,5 km avant la compétition. 
En revanche, j'ai pratiqué pas mal de sorties courtes en mode enchainement post grosses sorties vélo, qui se déroulaient plutôt bien.
Pour la course à pied, c'est trois tours et c'est franchement lassant. Johann m'avait en plus annoncé un parcours plat... on n'a pas vraiment la même notion de plat. 😝
Certes, ce n'est pas le vélo mais 180 D+ quand même ! Après le vélo, ça pique un peu.
J'arrive à me mettre dans mon rythme assez rapidement. Ensuite, je débranche le cerveau et je me contente d'avancer, de poser ma foulée et de ne pas trop réfléchir. A partir du 17eme, je sens que le volume me manque un peu : les ischios et les moyens fessiers commencent à se tendre. Je ralentis mais je ne lâche rien et je signe en 1h45.
 
Je passe la ligne d'arrivée en 5h50'09, 14ème féminine sur 39. Une vraie satisfaction pour moi alors que je pensais conclure en 6h. Surtout pour un premier et sur un parcours aussi difficile. 
 
Concernant la course en elle-même, je n'ai pas forcément été emballée par l'organisation ni par la qualité / beauté des parcours. J'ai apprécié en revanche qu'on soit 300, c'est un peu moins stressant que les départs en grosse masse de 1000. Et puis, avec les copains, c'était très sympa. Surtout le restaurant italien de la veille 😋

Bref, je suis devenue half iron(wo)man, vivement le prochain !


 Le Tribriezh vécu par Johann

Lors de nos sorties vélo avec Sylvia, elle me dit qu’elle serait tentée par essayer la distance L mais pas toute seule et hésite à se lancer. Je lui dis pas de problème je peux t’accompagner on a donc rechercher un half à 300km à la ronde (En mode duo). 

Après plusieurs recherches ont choisi le tribreizh pour la date dans le calendrier, son magnifique plan d’eau et son parcours de vélo casse pattes. Je l’ai déjà fait 2 fois il y a environ 15 ans en 6h21 et 6h44. Le triathlon n’accepte pas le mode duo cette année (il l’a déjà fait auparavant) donc on se dit qu’on va essayer quand même de le faire à 2.

Dans mes rêves j’imaginais céder quelques longueurs  à Sylvia en natation, combler 1 ou 2 minutes de retard sur le vélo et m’accrocher pour la suivre en course à pied.

La réalité sera toute autre, au départ de la course, Sylvia est hyper stressée donc je lui mets une petite tape sur l’épaule pour lui dire “t’inquiète c’est le départ le plus dur” et pan c’est le départ. Le départ a été un peu difficile comme d’habitude je pars en essayant d’éviter de me faire brasser et je vois le bonnet rose de Sylvia s’éloigner dans l’écume. Premier tour de natation 21’ le speaker annonce que les premiers vont sortir en 23’, gloup, bon ben là c’est mal parti. Je fais la 2eme boucle un peu moins gênée mais c’est pas plus rapide pour autant je boucle la natation en 43’ (Et je le saurais après mais  j’ai déjà 5’ de retard sur ma binôme). C’est mon pire chrono sur mes 3 participations et pourtant j’avais une nouvelle combinaison flambant neuve 🤔

j’enchaine avec une T1 catastrophique, la combinaison se coince avec ma montre et la lanière du zip … Les deux mains bloquées dans ma combi mais quel Âne !

C’est parti pour le premier tour de vélo, je double quelques concurrents dans les côtes j’essaie d’avoir un rythme régulier sans me cramer et ensuite de faire les descentes. A la fin de la première boucle de vélo je croise sylvia qui part pour son second tour à mon pointage j’ai environ 6’ de retard. Je repars sur la seconde boucle de vélo avec moins de monde autour de moi, je suis à 2 doigts de louper le parcours … je continue le 2eme tour sur le même rythme ça fera une moyenne de quasiment 27 km/h. A la fin du vélo je croise sylvia qui est son départ de course à pied elle a toujours 6’ d’avance sur moi environ.

C’est parti pour la course à pied, j’essai de partir sur un rythme pour faire 2h environ, après le barrage je sens un point de côté qui monte, j’ai un peu de mal à tenir un rythme après un arrêt pipi et des grandes respirations j’arrive à reprendre un rythme régulier. Je m’accroche a mon petit rythme pour ne pas marcher sauf aux ravitaillements, Christophe me double sur le 2ieme tour il va finir la course quelle chance…. Mes copains de Landivisiau sont là pour m’encourager, enfin façon de parler “Tu t’es arrêté prendre un café” 😂. J’ai tout à fait l’impression de me traîner. Bon il me reste un dernier tour, il y a déjà moins de concurrents, je termine la course à pied en 1h55  et la course en 6h06. C’est mon meilleur Chrono sur la course et pourtant  j’ai raté ma natation et je n’ai pas l’impression d’avoir fait un bon vélo.

Il y a encore des axes d’amélioration pour le prochain L pour améliorer le chrono.

 

Stage du Club avec Xavier Le Floch

Le weekend des 13 et 14 avril, nous étions 11 adhérents de Nantes Triathlon à prendre la direction de Carhaix pour un stage de triathlon ! Proposé et organisé par Cédric, ce stage de deux jours avait pour objectif de pratiquer les 3 disciplines en répétition sous le regard d’un ancien triathlète élite, Xavier Le Floch, afin de bénéficier de ses conseils et de ses feedbacks.

Après 2h30 de route le samedi matin, nous avons pris nos quartiers au site de Kerampuilh qui offre un confort de base, parfait pour notre séjour. Sans tarder, nous enfilons la tenue de course à pied pour nous diriger vers la piste. Fun fact : elle mesure seulement 250 mètres !
Après un échauffement sous un beau soleil breton, Xavier nous motive pour de la PPG : montée de genoux, squats, fentes, accélérations. Au jeu des fentes, Mathieu et Sylvia mettent un tour aux autres participants !
Ensuite, nous enchaînons sur le coeur de séance, le fractionné. Selon nos niveaux, nous partons à différents endroits de la piste. 10 répétitions au programme, au fur et à mesure, des duos ou des trios se forment, ça aide à se dépasser ! Au bout de 8 répétitions, certains commencent à passer en mode récupération. Johann n’a pas choisi la facilité pour reprendre la course à pied après sa superbe performance au marathon de Paris le dimanche précédent. Les plus résistants (ou les plus téméraires c’est selon, vu le reste du programme) enchaînent deux autres répétitions avant de récupérer à leur tour.

Retour rapide au site pour une douche et c’est parti pour la séance de natation ! Initialement, le programme consistait à choisir entre technique ou nage puis d’inverser le lendemain mais le consensus d’équipe est tombé pour que nous partagions chacune des deux séances en deux temps afin de conjuguer éducatifs et nage.
L’éducatif s’est notamment concentré sur le positionnement des bras / coudes / mains / menton avec des répétitions sur 25 mètres afin de décomposer le mouvement et d’ancrer des réflexes. La seconde partie de la séance était donc plus sur le foncier avec quelques subtilités : par exemple, l’élastique aux chevilles. On a pu voir quelques corps « couler » ! ;-) La flottaison n’est pas donnée à tout le monde…

Il est déjà 13h30, l’heure de passer à table pour prendre des forces car l’après-midi s’annonce corsée. En effet, c’est la sortie endurance vélo avec 84 km au programme et 1200 D+. On est loin des routes plates de Loire-Atlantique ! Il faudra également compter sur le soleil et la chaleur, une très bonne nouvelle en soi mais qui peut abîmer l’organisme après ces semaines de pluie et de températures plutôt modérées.
À l’aide cartes imprimées (en plus de l’Open Runner envoyé en amont), Xavier nous présente le profil du parcours. Il nous annonce trois grosses difficultés - le compteur de Johann en compte 6…
Le deal ? Rouler les 10/12 premiers kilomètres en groupe avant de nous répartir par niveau. Selon Xavier, c’est là que nous allons rencontrer la première difficulté et la répartition se fera alors naturellement.
Deal respecté : nous avons roulé groupés, à la plus grande surprise de Xavier d’après son expérience avec d’autres clubs, et la première côte répartit les « équipes ». Alexandre, Olivier, Jean-Marie et Cédric partent en tête ; Mathieu, JB, Sylvain B., Sylvia et Johann constituent un second groupe ; Yorre, Sylvain R. optent pour une boucle raccourcie avec Xavier.
Les premiers mettront 3 heures. JB, qui se sera finalement échappé, suivra. Mathieu, Johann et Sylvia terminent en 3h25 alors que Sylvain B. ralliera le point de départ cinq minutes plus tard.
Un parcours éprouvant, notamment avec ces premières chaleurs avec lesquelles notre corps n’est pas encore habitué. Nous sommes également tous marqués par la côte du chateau de Trévarez, ses 3 kilomètres de pente et ses 10% d’inclinaison sur certaines portions.
Bien écumés, nous prenons quand même le temps d’un debrief collectif avant de filer à la douche.

Pour boucler la journée et recharger les batteries, c’est repas gourmand au Renard et la Belette. Nous recommandons les tagliatelles de crêpes au blé noir !

Le dimanche s’annonce tout aussi sportif… et tout aussi matinal !
En effet, dès 8h nous sommes en maillot dans le bassin de Carhaix.
Nous revoyons les enseignements de la veille auxquels nous ajoutons de nouveaux éducatifs, notamment pour toujours mieux gagner en glisse et en performance pour moins se fatiguer tout en allant plus vite.
Pour la partie nage, l’idée est d’appliquer les conseils sur des segments plus longs et de faire en sorte que les bonnes pratiques deviennent des automatismes. Bon, c’est plus facile à dire qu’à faire !

Après cet échauffement aquatique, nous remontons sur nos vélos pour rejoindre le point de départ de notre duathlon en équipe.
Deux équipes se constituent (team 1 : Olivier, JM, Cédric et Alexandre / team 2 : Sylvia, Sylvain B., Mathieu, Johann) et trois warriors partent en individuel : Sylvain R, Yorre et JB.
Le challenge : enchaîner 5 cap de 800m et 4 boucles de vélo (pas complètement plates…) de 4km.
Les individuels partent en premier sur la course à pied. La team 2 attend leur départ à vélo pour démarrer puis la team 1 se met en route.
L’exercice est très intéressant car il permet de corriger de mauvais réflexes en transition et d’optimiser son temps. La répétition est idéale pour ancrer la gestuelle et ne quasi plus se poser de question, de fonctionner en « robot » mais en robot intelligent bien sûr !
Les deux premières boucles font un peu mal aux jambes après les efforts fournis hier. Au fur et à mesure, tout devient plus fluide, tant sur les transitions que sur les passages de relai et la puissance de course.
Sans surprise, la team 1, partie la dernière, nous aura tous croqués au final ! Mais l’émulation a fonctionné à bloc, dans un esprit solidaire et convivial.

En résumé, un excellent weekend sportif qui nous a permis de nous découvrir et de créer du lien.
Un accompagnement professionnel intéressant car il nous offre l’opportunité de faire un pas de côté sur nos pratiques, nos habitudes afin de questionner et de corriger.
Un weekend intense qui teste la résilience en nous faisant accumuler de l’effort et de la fatigue. Idéal avant la préparation d’un half ironman.
Bref, vivement la prochaine édition ! N’est-ce pas Cédric ? ;-)

Marathon Paris 2024

Dimanche 7 Avril je suis au départ du marathon de Paris. Pour en arriver là j’ai préparé le marathon en 12 semaines sur la base du plan 3h45 proposé sur le site du marathon de Paris et j’ai rajouté 2 semaines parce que j’aime ça. C’est mon cinquième départ à un marathon, les 4 premiers se sont soldés par 3 murs et un abandon sur blessure, mon meilleur chrono était de 4h18 à Vannes en 2011  à chaque fois l’objectif était de passer sous les 4 heures.

C’est donc parti pour une cinquième tentative avec sûrement la meilleure préparation que j’ai pu réaliser jusqu’ici. Nous prenons donc le départ avec mon frère et son pote manu vers 9h dans le SAS des 3h30. 

 

Le départ du SAS 3h30 est lancé à 8h47, le départ s’effectue par vague toutes les minutes … au bout de 10 minutes l’attente commence à être longue et on n’est pas encore sur la ligne de départ. Au bout d’un moment, on voit la ligne de départ et on passe la corde d’entrée du SAS de départ et c’est parti à 9h02.

 

Je décide de courir mon marathon en tranche de 5km, j'ai noté les temps de passage tous les 5 km sur mon bras pour suivre précisément mon allure. Celle indiquée par la montre n’est pas toujours précise (Les 3 premiers km la montre sera pile à la marque mais finalement un décalage se crée au fur et à mesure)

je pars sur une allure à 5:20 au kilomètre, je suis le conseil de Sylvia qui m’assure après le semi de Brière que je pourrais suivre cette allure. Je laisse donc partir mon frère devant qui veut le faire en 5:10 le début commence par un léger faux plat descendant je pars un poil trop vite je me laisse quelques kilomètres pour rentrer dans l’allure; À peine 3km de course je dépasse déjà certains concurrents qui sont déjà en hyperventilation !? progressivement je trouve mon allure…

Au km 5 on croise déjà les premiers qui sont sur le retour ils sont au km 28…

Au km 10 toujours dans mon allure et je m’alimente régulièrement on commence à sortir de Paris pour rentrer dans Vincennes il parait qu’il y a des côtes … il y a quelques faux-plats donc je ne m’enflamme pas. 

Km 20 la sortie de Vincennes s’approche, ça descend et inconsciemment j'accélère un peu la montre indique un temps proche des 5’ au km et je prendrais jusqu’à 2 minutes d’avance sur mes temps de passages. whatsapps commence à chauffer les copains suivent ma progression à distance

Au Km 28 c’est à notre tour de croiser ceux qui sont encore sur le départ dans leur 5 premiers km et la je me dis que je suis bien content d’être parti à 9h car il commence à faire plus chaud.

Au km 30 la fatigue commence à se faire ressentir, je reviens à une allure de 5:20 pour essayer de gérer le mur qui semble pointer son nez. on passe sous les tunnels et il y a de plus en plus de coureurs à ralentir et à marcher. 

Au km 35 ça commence à devenir plus difficile on attaque la fameuse côte au km 37, en fait c’est plutôt un faux-plat mais après autant de kilomètre les jambes commencent à faire mal et je m’accroche pour ne pas trop ralentir à la sortie de boulogne il y a un monde fou ça aide à ne pas trop y penser … et là ouf on amorce la descente heureusement vers l’arrivée la course se termine en 3h44’56 pile dans l’objectif et j’aurais réussi à enjamber ce fameux mur !

 

Prochain gros objectif: accompagner Sylvia sur le Tribreizh et se rapprocher des 6h.

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Vos toutes nouvelles tenues Mako sont livrées chez JustRunning à Vertou, pensez à les récupérer  !!

518 Rte de Clisson, 44120 Vertou

Yapuka se préparer pour la saison 🏊‍♀️🚴🏃‍♂️!!

 

 

Semi-Marathon de Briere 2024

 

Dans le cadre de sa préparation pour le marathon de Paris, Johann devait effectuer un semi-marathon en 1h45. Et parfaite concordance des temps : le semi de Brière tombe pile poil dans le calendrier.
Comme j'aime bien le challenge, je lui propose de l'accompagner pour l'emmener en dessous de 1h45.
 
Après quelques échanges de stratégie, nous décidons de partir à 4'55 au kilo. Au final, nous les tiendrons que très peu, tournant plutôt entre 4'48 et 4'52.
Il faut dire que le parcours est aidant : très roulant, avec de la place pour doubler - malgré près de 700 participants en plus par rapport à l'année dernière - et une météo idéale (voire presque un poil trop chaud).
 
Parce que j'ai commis une erreur d'inteprétation, nous partons dans le sas 1h30 au lieu de celui 1h45. Nous faisons donc attention à ne pas nous faire embarquer par les fusées. 
Johann a un peu plus de difficultés à se réfreiner et donc les premiers kilomètres sont en rôle inversé : il mène et je reste en arrière pour le faire ralentir.
 
Vers le 7ème/8ème kilomètre, je me replace devant et j'imprime le rythme. On déroule très facile, on papote et le temps comme les kilomètres défilent rapidement.
De mini côtes testent nos capacités à maintenir l'allure mais ça passe plutôt facile.
Au 16ème km, Johann me donne son go pour accélérer un peu l'allure et tenter un chrono inférieur à 1h45. J'accélère donc progressivement. Il ne parle plus beaucoup mais il reste dans la roue... et se fait plaisir à courir dans la boue - c'était pour "me suivre" parait-il :-)
 
Au final, sur la ligne d'arrivée, le chrono affiche 1h42'40, objectif largement atteint !
Johann décroche son RP sur la distance, de très bonne augure pour le marathon de Paris. 
Moi, je sens que j'ai de la réserve et ça me rassure pour le semi de Nantes dans un mois que je ne courrai pas en lièvre cette fois. 
 
En résumé, une chouette compétition bien organisée - parcours varié en nature, 4 ravitos, ambiance chaleureuse -, une jolie gestion de course où nous n'avons jamais subi ni la distance ni la vitesse et le plaisir de partager une nouvelle aventure sportive réussie !

Marathon Malaga 2023

marathonMalaga
Le marathon à Malaga, c'est courir sous un beau ciel bleu ensoleillé et une température moyenne de 20 degrés.

C'est aussi de longues lignes droites interminables, une ambiance très timide et un parcours pas très elegant - si l'on met de côté la première partie qui longe la mer et les deux derniers kilomètres au cœur du centre historique.

C'est donc important d'avoir les jambes ET le mental car ce n'est pas le public qui porte. D'autant que le parcours n'est pas aussi roulant que Valence par exemple, avec 114 m de dénivelé et quelques côtes bien casse pattes dans les 6 derniers kilomètres.

Je partais avec l'ambition de décrocher un nouveau RP sur la distance en passant sous les 3h40. Objectif accompli en 3h37'41. J'ai réussi à être plutôt régulière mais j'ai commis quelques erreurs de course, perturbée par un décalage entre le kilométrage de la course et celui de ma montre qui ne cessait de grandir au fil des kilomètres.

J'ai donc donné des à coups à certains moments qui auraient pu me coûter cher mais c'est aussi comme ça qu'on apprend.

Vivement Chicago 2024 pour tenter le 3h34’30 !

Bayman 2023

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Cédric et moi avions mis comme objectif de fin d'année le triathlon L du Baymon. L'organisation de ce triathlon "internationale" semble être au top pourtant ce n'est que la 2ieme edition. Vers 8h30 on récupère nos dossards et surtout notre magnifique sac de triathlon, un cadeau originale et qui permettra de remplacer mon vieux à bout de souffle !

L'installation dans le parc se fait tranquillement, vers 10h on nous appels pour former des groupes de niveau pour le départ qui se fera en mode "rolling start" 6 athlètes toutes les 4 secondes.  Je me place dans le 3ieme groupe  en visant 40 minutes. Au début les premiers groupes mettent un peu de temps à rentrer dans l'eau, notre groupe prendra la direction du ponton en file indienne et hop directement dans l'eau plus le temps de faire du rolling start car les premiers concurrents sont sur le retour, et plouf c'est parti la natation se fera sans trop de bouculade.

Retour sur le ponton 40 minutes plus tard comme prévu et ensuite longue transition jusqu'au parc, le temps de se sécher les pieds et c'est parti pour le vélo.

Tout suite aprés le départ il y a un premier ravito et le parcours commence avec un peu de plat, j'en profiterai pour faire une pause technique. Ensuite c'est parti pour une partie plus valonnée, le parcours vélo est une grande boucle de 90 km avec des parties roulantes et quelques petites bosses, les routes dans un état nickel. L'objectif pour moi était de faire environ 3h sans trop fatiguer les jambes.

La transition vélo - course à pieds est plus rapide, c'est partie pour la course à pieds et une nouvelle pause technique aprés 2 km. Le parcours de course à pieds longe le canal ou nous avions nagé il y a 3h. L'objectif pour moi est de faire environ 2h en courant sans trop marcher uniquement aux ravitos. On revient ensuite vers le mont-saint-michel au  km 8 on attaque la montée et je préfère marcher et profiter du paysage. La seconde boucle encore de longues lignes droite et un dernier retour vers le mont-saint-michel ou nous faisons demi-tour avant l'arrivée, il était temps les jambes commence à être vraiment lourdes.

Aprés l'effort le réconfort : Gros ravito bien organisé aprés la course une galette saucisse, etc tout ce qu'il faut pour reprendre des force pour rentrer à l'appart en vélo à 10km.

Clt Nom - Prénom Nat Doss. Clt Cat Sexe TEMPS REEL Natation Clt T1 Clt Velo 23.5km Clt Velo 50.5km Clt Velo Clt T2 Clt Course Clt

296 DE GERMAIN Cédric FRA n°577 30 V2 M 05:19:24 00:37:49 375 00:02:50 248 00:42:46 317 01:32:21 312 02:40:21 318 00:03:10 94 01:55:15 347

613 LE COZ Johann FRA n°578 82 V2 M 05:57:35 00:42:58 707 00:03:28 474 00:50:17 808 01:46:39 761 03:03:39 735 00:03:56 331 02:03:35 481


 

Sylvia et Louise étaient au départ du Triathlon M le lendemain

Clt Nom - Prénom Nat Doss. Clt Cat Sexe TEMPS REEL Natation Clt T1 Clt Vélo Clt T2 Clt Course Clt

287 SOUILLET-DESERT Sylvia FRA n°487 2 V1 F 02:48:48 00:31:37 310 00:02:21 207 01:24:31 528 00:03:14 246 00:47:07 154

527 LAGRANDERIE Louise FRA n°486 24 S2 F 03:03:24 00:32:01 341 00:02:30 244 01:29:12 680 00:03:08 202 00:56:36 497

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