Festival des templiers - 24 et 25 octobre 2015

Vous aimez les voyages ? Nous partons dans les Grands Causses pour les résultats des courses du festival des templiers.

- le grand trail des templiers (75 km et 3000m de dénivelé positif ) auquel participaient 3 Nantes Triathlon : Sébastien CONTE, José AUBRY et Stéphane DAMIENS qui aura passé le relais avant la fin, ce n'est que partie remise.   

Classement Nom Cat. Class. Cat. Temps
1  CORI Benoit  SEH 1 06:44:10
28  GREENWOOD Ellie  SEF 1 07:58:06
1014  Sébastien   V1H 365 13:19:30
1679  José  V1H 656 15:29:55
DNF  Stéphane  SEH

 

 

- le marathon des causses (36 km et 1600 m+) auquel participaient 2 Nantes Triathlon : Thomas DESPLANCHES et William DEPOIVRE

Classement Nom Cat. Class. Cat. Temps
1  FLEURETON Cedric  V1H 1 02:50:08
13 
 DEWALLE Christel  SEF 1 03:35:34
188  Thomas  SEH 172 05:19:54
756  William  SEH  309 06:52:29

 Plus de résultats >> ici <<

Un grand bravo à eux !!

Le résumé de Thomas, à lire ci-après et, on l'éspère, d'autres CR à lire bientôt ...

 

CR de Thomas :

J’étais ce weekend à Millau pour le marathon des Causses, ça vaut bien un petit compte-rendu ! Avant cette course, mon unique expérience de traileur se limitait à la Mona Lisa (déjà pendant le festival des Templiers) en 2013 et ma préparation depuis début septembre à 1 heure de footing hebdomadaire à Boiseau, le trail de la Gournerie et les foulées du tram. Mis à part un marathon en 2013, je n’ai jamais couru plus de 30km. Autant dire que je m’engage sur cette course sans aucune pression. Je n’ai même pas de chaussures de trail !
Je me positionne dans le sas de départ, dans le dernier tiers du paquet, et le départ est donné. J’essaie de doubler un maximum de monde dans les premiers km de plat pour ne pas être pris dans les bouchons de la première côte, la fameuse bosse des Templiers. Je la monte en alternant marche rapide et petit footing. Les jambes répondent bien, c’est cool. Je me remets à courir sur le replat puis arrive la descente vers la Cresse. J’ai encore mal aux cuisses rien qu’en y repensant. Je l’attaque avec zéro technique. Je piétine tout du long en courant sur la retenue. Au moment de remettre la machine en route en bas, …et bien c’est pas possible ( J’ai les cuisses explosées ! Je marche une cinquantaine de mètres, passe le premier point d’eau et repars dans la côte du ravin de la Cresse. La montée passe très bien mais ça devient de plus en plus dur sur le plat. J’ai du mal à trouver mon rythme sur ces grandes pistes forestières. Mais la beauté du paysage permet aisément de passer outre. L’automne recouvre le Causse noir de nuances jaunes, rouges, … Les grandes falaises, les ravins, les forêts... je n’ai pas le temps d’avoir mal ! J’arrive au deuxième ravito au km 24. Les jambes sont très lourdes (je sais maintenant que sans préparation, je tiens 20 bornes mais pas plus :p). Je pensais trouver du salé et des boissons de récup, que nenni ! Le gros ravito est dans 5 km. Mais pas n’importe lesquels ! Il s’agit de la descente (puis de la remontée) sur les corniches de la Dourbie. Il me faudra 1 heure pour venir à bout de ces 5 km !!! J’arrive enfin au Cade où je me jette comme un mort de faim sur les assiettes de pains d’épice, bananes, verres de coca et de St Yorre… Ca fait du bien ! Il ne reste plus que 7 km à parcourir (je me fais rire tout seul à écrire « plus que 7 »). Cela commence par une descente hyper technique (merci aux organisateurs pour la ligne de vie), une remontée en mode chamois (j’aurais dû mettre des chaussures au bout de mes mains) et une ultime descente durant laquelle j’ai maudit ceux qui nous ont fait passer par là sur 8 générations (ça fait pas avancer plus vite mais ça défoule). Si le final, tout en corniche, est magnifique, la fatigue et le manque de technique m’empêchent d’en profiter pleinement. Les encouragements des nombreux spectateurs me portent jusqu’à l’arrivée. Ca y est ! Je suis finisher du Marathon des Causses ! Avec un temps de 5h19, je me classe 338ème mais l’essentiel est ailleurs.
Finalement, malgré la difficulté, le manque de technique, la souffrance, je ne garde que des bons souvenirs de cette course (et que dire du méga buffet à l’arrivée où j’ai mangé ma dose annuelle de roquefort en 15 minutes !!!). De plus, il me semble que je n’étais pas le seul Nantes Tri sur cette course. A ton clavier Will ! ;)

[Thomas, Triathlète en roller sauce roquefort]

CR de Will :

Ben tout pareil que toi sauf 6h52 de course. 
Quand tu te gavais de roquefort à l arrivée, nous étions 7 km derrière toi, au Cade à manger du Roquefort aussi.T'as goûté la superbe soupe chaude de légumes ;-))??
 
[Will', qui court pas vite, mais alors pas vite du tout]
 
Participation de Mister President :
Ouais ben vu le récit de Thomas, cela devait être bien dur !
Parce que quand il parle de cuisses explosées, faut savoir qu’il vient de finir 16ème au championnnat de France marathon de rollers... En 1h06...
(Vous pouvez essayer de faire ce temps à vélo ;-) )
Bon ben en même temps, ce genre de course sans trop d’entrainement, cela a l’air de le faire :-P
 
[Mister President]

 

Imprimer E-mail

Nous suivre

Contact

e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.