Trail de Mauves en Vert (TMV) - 04/10/2015

Plusieurs distances et au moins 2 Nantes Tri présents sur le TMV. Tous les 2 sont en préparation pour le fameux trail des Templiers.

56 km pour Sébastien : 

Classement Nom Cat. Class. Cat. Temps Scratch
1  JAULIN Mathias SEM 1 04:26:20
40 
 SAJOUS Julia SEF 1 05:33:40
162  CONTE Sébastien  V1M 78 06:41:50

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La moitié en "relais duo" pour Stéphane (qui s'était également tapé 18km la veille sur la course nature de la vallée du cens à Orvault) : 

Classement Nom Temps Scratch
1  Stevan LEON et Hervé HORELLOU 04:10:14
65

 Stéphane DAMIENS et Jérôme LUCAS 

06:12:20

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 A suivre, le récit du 56km de Sébastien :

Le trail de Mauves : 360 inscrits, 320 partants, et de llloonnnggggssssss moments de solitude tout au long du parcours. Cela dit, c’est une belle course, juste à côté de chez nous, avec de beaux paysages et un peu de dénivelé (1250 d’après la police, 1100 d’après Garmin), qui passe dans tous les beaux châteaux devant lesquels vous passez (remarquez l’emploi tout à fait opportun de la deuxième personne du pluriel, qui prend acte du fait que 99% d’entre vous ne m’ont jamais vu sur un velo) quand vous faites des bosses le dimanche matin.

Bref une belle course. Un peu longue, mais belle.

Le problème des longues courses est qu’il faut de la mémoire pour arriver sans blessure, et j’ai cruellement manqué de mémoire. Je vous rassure, ma blessure n’était pas grave, mais j’ai couru quelques heures avec des yeux de lapin myxomatosé qui a appelé le marchand de sable toute la nuit. Je m’étais en effet dit qu’il est plus confortable de courir avec mes lentilles plutôt qu’avec mes lunettes. Et avec les lentilles, je suis maniaque car j’ai les yeux fragiles. Je me lave donc consciencieusement les mains avant de les mettre. Et comme la course est longue, je me suis largement oint (si, si, ça existe) de crème anti-échauffement. Mais, malin comme un singe, je pense à me laver les mains après.

J’arrive à Mauves, je prends le dossard, je passe aux vestiaires, je me lave les mains et je m’élance.

Enfin, je m’élance, façon de parler, car comme on partait pour 56km, je ne me suis pas tant élancé que cela !

Bref, je cours.

Je cours, je cours, je cours, je monte, je descends, je remonte, je redescends, je recours etc etc (je sais, c’est ennuyeux à lire, mais c’est pour mieux rendre l’atmosphère de la course). Comme j’ai beaucoup couru, je m’hydrate, et comme je me suis beaucoup hydraté, je me suis arrêté. Je repars, tout ragaillardi et il commence à faire chaud. Naturellement, quelques gouttes de sueur perlent, et je m’essuie les yeux avec les mains.

Et ceux qui ont plus de mémoire que moi ont compris que c’est là que j’ai commencé à souffrir !

Bref, j’ai beaucoup pleuré jusqu’à l’arrivée !

Bref, la course était longue.

Bref, je courrai la prochaine avec mes lunettes.

Et ça tombe bien, la prochaine est dans 15 jours aux templiers…

[Sébastien]

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