Erreur

[sigplus] Erreur critique: Mémoire insuffisante pour exécuter la requête root/images/phocagallery/2015_Plouay/plouay_000.JPG, 2250000 bytes requis, -14680064 bytes disponibles.

Plouay - 14 juin 2015

[sigplus] Erreur critique: Mémoire insuffisante pour exécuter la requête root/images/phocagallery/2015_Plouay/plouay_000.JPG, 2250000 bytes requis, -14680064 bytes disponibles.

Quand la météo en Loire-Atlantique s'annonce pluvieuse, que faire ?

Réponse : Aller faire un tour en Bretagne, pour y trouver le soleil !

C'est ce qu'ont fait 12 Nantes Tri ce dimanche 14 juin, en se rendant à Plouay (Morbihan) pour son triathlon des écureuils. Trois équipes se sont alignées sur le sprint par équipe et ont récolté de nombreuses médailles de nombreux coups de soleil. Ambiance bonne enfant dans un cadre magnifique, plus d'infos à la suite.

plouay_groupe

 

Classement Nom Temps Natation Vélo CàP
1 LEUCEMIE ESPOIR
0:59:29
0:11:56
 0:31:02
 0:16:31
20 Mika, Lénaïc & Christophe 1:08:25
0:13:59 0:34:44
0:19:42
84 Tony, Stéphane, Cédric, Guillaume Poussin & Florent
1:23:10
0:17:30 0:43:08
0:22:32
114 Noëllie, Marie, Patricia & Laurène
1:35:15
0:18:42
0:48:04 0:28:29

Plus de résultats >> ici <<

Et ENFIN quelques photos !

 {gallery}phocagallery/2015_Plouay{/gallery}.

 

Compilation de comptes-rendus féminins :

 

Noëllie

On avait dit dans l'équipe filles de Nantes tri qu'on ferait chacune son compte rendu du tri par équipe de Plouay pour varier les points de vue. Je passe la première !!
 
Moi chef d'équipe je suis allée au briefing avec une fille de Lannion et une fille de Hennebont. Elles m'ont raconté que la ligue de Bretagne organise des stages rien que pour les triathlétasses et qu'elle prend en charge une partie des frais. Pas mal l'idée…
 
Sur le parc à vélo on se sent un peu tassé, alors on demande au gentil organisateur de nous laisser suspendre nos vélos dans un espace libre, comme ça on a toute la place possible pour nous étaler. Marie qui a déjà l'expérience des vélos suspendus par la selle nous conseille de les accrocher dans le sens de la descente, c'est à dire la roue avant vers le bas.  Finalement on change d'avis car on a plus de place pour partir en passant par le haut et donc on installe les vélos la roue avant vers le haut. Le gentil organisateur se marre en douce.
 
Il fait chaud, on a rangé nos vestes de tri et nos vestes de vélo anti-pluies, on cherche au fond de nos sacs de vieux tubes de crème solaire oubliés et on partage.
 
On attend le dernier moment pour nous comprimer dans les combinaisons et les bonnets de natation. On a choisi celui du club même si celui de l'organisation est d'un très joli rose. Vert pour les garçons.
 
Au moment de sauter dans l'eau, Marie et moi on fait un petit salut à la Mecque pour se mouiller le visage et pan je fais un trou dans ma combinaison à l'endroit des genoux, je me suis agenouillée un peu trop violemment sur un gros caillou.
L'entrée dans l'eau est un tel bonheur que je vais oublier de faire pipi pendant toute la natation. Je pars trop à droite et je me retrouve dans les nénuphars, obligée de faire une queue de poisson à Patricia pour retrouver une trajectoire correcte. Les garçons nous hurlent dessus du bord de l'eau… On attend de voir laquelle d'entre nous il va falloir attendre. Eh ben c'est Patricia qui va nager régulièrement et sérieusement sur toute la distance pendant que Marie nage sur le dos et que Laurène salue les garçons avec sa jambe gauche, histoire de faire un peu de natation synchronisée. On rejoint l'équipe de devant qui fait du sur place à cause d'un boulet en bonnet bleu.
 
Franchement on est bien dans l'eau, il fait chaud, les mecs ne sont pas dans l'eau avec nous et du coup la surface est un vrai miroir, on peut faire trois fois le tour des bouées sans prendre un pain, on se raconte des conneries et on regarde Patricia qui ne faiblit pas et qui doit se dire qu'elle aimerait bien s'amuser aussi.
 
On remonte jusqu'au parc à vélo en trottinant, Marie est une vraie flèche. Pour la première fois de ma vie de triathlètasse (sauf pour le M de Laval en 2012 parce qu'il y avait une chaise) je m'assois par terre pour changer de chaussure, tout ça pour faire comme Laurène. Punaise c'est cool d'y aller cool !! merci Laurène.
 
Je ne sais plus si c'est à cette transition que Len fait un selfie avec Marie qui décidément fut une flèche pour mettre ses pompes, son casque et tout et tout.
 
Bon on est parti pour le vélo, Marie est déjà en mode stress : c'est là la côte ? C'est pas dans le bled la côte ? Non Marie c'est pas encore, tu peux garder ton développement de grand mère…. dans la côte je passe devant pour garder la même allure jusqu'en haut. De toutes façons, on a notre stratégie de l'élastique qui fait qu'on finit toujours par se regrouper avant la descente dans les bois. Une équipe de filles me double et me crie "ça ne suit pas derrière", je sais bien que la technique de l'accordéon est déroutante mais elle pourrait se mêler de ses fesses la nénette ! Parce que du coup je ralentis trois secondes et immédiatement Marie et Laurène me doublent comme des flèches. Nous revoilà en groupe derrière la machine à coudre de Marie.
Laurène pousse un peu Marie dans le bas de la côte et ramasse même mon chouchou que j'ai paumé lors du premier tour. Je ne sais pas ce que fait Patricia, je sais juste qu'elle n'est pas loin.
 
Au troisième tour, on est rejoint par les équipes de mecs, et là on se rend compte qu'on était bien entre filles et équipes de filles. Marie se met en mode femme soumise et admirative "oh les mecs vous avez un moteur dans le vélo ou quoi ??" "moi j'en chie"…. et ça marche !! Y'en a un qui lui propose de la pousser dans la côte. Personnellement je m'amuse à doubler ceux qui sont plantés dans la côte. J'évite de les humilier en les encourageant hihi.
 
Heureusement qu'on est 4 et que je ne suis pas devant, pour se rappeler qu'il faut tourner à droite à la fin du troisième tour avant d'être en bas de la descente. Sinon on repart pour un quatrième tour de vélo.
 
Transition, vélo CAP, Marie est toujours en tête. Laurène sort son bob et Patricia est plus rapide que moi. On fait aussi l'accordéon : Marie et moi derrière et Patricia et Laurène devant. La plus rapide c'est Laurène, elle fait le parcours santé pour se distraire, elle tape la discute sur un banc avec deux spectatrices et fait un tabac avec son bob. A la fin de notre premier tour on se fait acclamer par l'équipe 1 de Nantes tri qui crame doucement au soleil depuis plus d'une heure. Len nous dit qu'on a couru 15 minutes à mi-parcours. On a repéré un photographe, on ralentit bras dessus bras dessous toutes les 4 et on joue les stars… J'espère qu'on la trouvera quelque part cette photo.
 
Pour finir, Marie et Laurène sont devant, j'encourage Patricia qui a tout donné et on passe l'arche d'arrivée toutes les quatre et surtout oh le pied on se précipite, enfin surtout Laurène, sur un ravito de top ten : des oranges, du chocolat et même du quatre quart qui aura disparu à l'arrivée de l'équipe 2 de Nantes tri, des poubelles encore vides, des verres encore propres et pas une seule épaule velue et moite aux alentours !! Le pied. On n'arrive plus à décoller.
 
Et puis comme c'est notre jour, on a même le temps d'encourager l'équipe 2 de Nantes tri qui a abandonné Florent et d'assister au départ natation de l'équipe 1.
 
Super journée, super soleil. Et pourtant la veille encore on cherchait un prétexte pour se défiler : l'une ne voulait pas venir toute seule, l'autre ne voulait pas conduire, la troisième n'avait pas sa licence et la quatrième ne répondait pas à ses messages.
 
Ce fut un tri taillé sur mesure pour nous !!
 
[Noëllie]

Marie

A moi :
C'était super, il a fait beau.

Sinon je ne faisais pas de dos crawlé dixit Noëllie, mais des pirouettes latérales pour voir ou en étaient mes coéquipières. D'ailleurs c'est super sympa à faire.
Merci à Laurène qui m'a évité de tourner à la 1ère bouée, j'ai entendu ses hurlements (cohésion d'équipe on a toujours un oeil les unes sur les autres) ... C'est quand même chouette de nager sans se prendre des bras inconnus en pleine figure, ou des pieds inconnus.

Pour la 1ère transition .... Bein je me suis assise comme les copines, sinon les gars n'auraient jamais eu le temps de remonter la côte pour assister à notre départ vélo. Alors la prochaine fois vous la remonterez plus vite cette côte, le temps que vous nous avez fait perdre quand même !

Quant au vélo, comment dire : je n'aime pas les côtes et elles me le rendent bien. Mais heureusement grâce à notre cohésion d'équipe les côtes sont passées comme une lettre à la poste : merci Laurène. Par contre pour le dernier tour je n'ai pas été aidée, car Laurène était occupée à ramasser l'élastique de Noëllie, qui bien sûr l'avait perdu dans la côte (Laurène était au taquet pour la cohésion d'équipe). C'est Patricia qui s'est mise à mon rythme sur la dernière côte : merci Patricia. Quant à Noëllie elle jouait son rôle d'éclaireur à la perfection, afin que nous puissions exploiter au max notre belle technique dite de l'accordéon.

Pour la 2ème transition, l'équipe 1 nous a proposé un selfie. Du coup pendant que les copines prenaient leur 2ème café suis allée le faire avec Lénaïc (je crois qu'on voit un bob à fleurs en arrière plan, et en arrière arrière plan on voit une nenette qui termine son café avec un BN).

Et puis vint la course à pied ... La claque comme à chaque fois ! Noëllie m'a dit "Faire des petits pas, s'économiser, y aller tranquille etc ..." Bon je me suis arrêtée pour picoler et après j'ai utilisé sa technique. Du coup on a fait des binômes, celles qui vont vite : Laurène et Patricia et puis Moi et Noëllie (cohésion binomiale). Pendant que Noëllie m'expliquait que dans les côtes il faut faire comme si on avait une corde et qu'on tirait dessus, Laurène prenait le thé avec des petits gâteaux assise entre deux charmantes mamies sur un banc (cohérent vu le niveau de cap de Laurène) ... Laurène a même dit "c'est top de ne pas être à fond" ... Tu m'étonnes sauf que moi j'étais à fond.
Bizarrement j'ai retrouvé la pêche au moment de la photo et je l'ai gardé jusqu'à la fin. Noëllie m'avait prévenue pour reprendre du poil de la bête, pense que tu vas être prise en photo : merci Noëllie !

Bref nous sommes arrivées ensemble, avec le sourire et sous le soleil.
Nous nous sommes ruées ensemble sur les bananes et les chocos : cohésion d'équipe jusqu'au bout !

Merci les filles j'ai passé une chouette journée, contente de ne pas avoir tiré au flanc.

[Marie]

Laurène

Dimanche 14 juin, pas de grasse mat' ni de messe : après un réveil matinal, mon chauffeur personnel m'amène sur le lieu de la course, dans une jolie voiture bleue ciel (ce détail n'est pas indispensable, mais il me fait plaisir). Arrivés dans le parc du manoir, un tour du propriétaire s'impose. La course des juniors est en cours, toutes les tailles de jeunes gens défilent sous nos yeux. Ils ont la pêche, les petiots !

Nos ventres de sportifs nous tiraillent, tandis que nous attendons les prochains Nantes Tri. Oh, et puis zut ! On ne tient plus. Le premier paquet de chips est ouvert. L'arrivée des nantais me donne un prétexte pour ouvrir mon deuxième paquet de chips. Une alimentation saine et équilibrée est, comme chacun le sait, très importante pour un sportif qui se respecte. On ne rigole pas, avec ça.

Fini la mangeaille, on passe aux choses sérieuses : la préparation des athlètes ! On pose les vélos, on étale nos affaires. On change de place. On repose nos vélos, on ré-étale nos affaires. On attend notre patronne Noëllie, partie au briefing nous représenter. Puis on descend tous ensemble au bord du lac pour le départ.

"Boudu, c'qu'y fait chaud", comme dirait l'autre.. On cuit dans nos combis ! Et pourtant, impossible d'aller se prélasser dans l'eau. Les chevilles à peine mouillées, on nous interdit de dépasser la barrière, qui limite l'espace de nos concurrentes à - 1 minute. Noëllie, trop pressée, veut à tout prix voir si elle peut prendre un peu d'avance dans la course. Et PAF ! C'est la chute. Sans gravité, heureusement, si ce n'est le trou dans la combi.. (Guillaume, tu voulais une combi pas chère, pour la Troll Enez ?!)

Après deux beaux et longs résumés de Noëllie et Marie, cela vaut-il vraiment la peine de raconter le gros de la course ?
J'opte pour une résumé succinct (je vous assure, c'est ce que je peux faire de plus succinct) :

- Natation tranquille sous les encouragements fournis de nos deux équipes masculines. On rattrape gentiment l'équipe de devant.
- Transition pépère. Petites chaussettes. Séchage de cheveux. Coup de peigne. ... Ah non, merde. Pas d'ça aujourd'hui. Je suis fliquée par mes trois coéquipières ! Il faut se presser.
Tandis que nous courons à côté de nos vélos jusqu'à la fameuse "ligne rouge", je me prends de pitié pour les triathlètes voulant gagner du temps en faisant le coup de la chaussure accrochée au cadre du vélo par un élastique. Le chemin est caillouteux... et très long. Les pauvres, ils vont douiller avec leurs pieds nus.
- Parcours de vélo sympa. P'tites montées, p'tites descentes, un peu de plat pour Marie. Ca change des parcours raplaplats de Loire-Atlantique. On se fait doubler souvent, mais on s'en fout. Eux n'ont pas le petit oiseau qui les accompagne... Quoi ? Ah, pardon. On me souffle dans l'oreillette que ce n'est pas un oiseau, mais le bruit naturel du vélo de Marie. Autant pour moi.
- Nous arrivons dans le parc à vélos à l'instant même où notre équipe n°2 le quitte. Et c'est parti pour la transition. Le temps de mettre mon bob et il est déjà l'heure de partir.
- Course à pied super agréable. Ca monte, ça descend, bord de lac, étendues d'herbe, sous-bois. Et en prime, le petit gazouillis du vélo de Marie qui nous suit... Quoi ? Ah, pardon. On me souffle dans l'oreillette que ce n'est pas le vélo de Marie, mais le bruit naturel d'un oiseau venu nous encourager. Autant pour moi.
Fait notable : J'ai la chance et l'honneur d'avoir le droit au collier du deuxième tour. Assorti aux couleurs du club. On voit que les organisateurs ont du goût.

Et hop ! Passage sous l'arrivée !
Et hop ! Direction le stand du ravito !
Et hop ! Orange sur orange. Le pied ! C'est vraiment sympa d'arriver dans les premiers. Finalement, je vais peut-être m'entraîner plus pour faire de meilleurs résultats. (... nan, j'déconne)

Mais la course n'est pas terminée. Maintenant, il faut aller encourager nos hommes. Et vas-y que je coure dans un sens pour aller applaudir l'équipe n°2 dans la montée principale du parcours course à pieds. Et vas-y que je recours dans l'autre sens pour voir le départ en natation de l'équipe n°1. Et vas-y que je recours dans un tout autre sens pour aller chercher mon appareil photos dans la voiture. Et vas-y que je recours dans l'autre sens (oui, oui, encore celui-là) pour voir la prise du collier par l'équipe n°2. Puis la sortie d'eau de l'équipe n°1. Puis l'arrivée de l'équipe n°2. Puis l'arrivée vélo, la montée, la prise du collier, re-la montée et enfin l'arrivée de l'équipe n°1.

Pfff... Épuisants, les triathlons.

Résultats : de magnifiques coups de soleil, que j'ai plutôt bien entretenus les semaines suivantes. Et une super journée passée à Plouay. On remet ça l'année prochaine ?

[Laurène]

Imprimer E-mail

Nous suivre

Contact

e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.