CR Laurène - Half Altriman

Compte-rendu de Laurène sur le longue distance : (prévoir un peu de temps...)

Mes ambitions sur ce tri ? Me faire plaisir sans me faire trop mal. J’envisage 8h30 de course, et une place genre… 20ème avant la fin. Un fan club familial venu d'un peu partout en France sera là pour me soutenir.

Je vous passe les grillades de la veille (miam !), et le lever et la préparation du matin de la course. Commençons par le départ… du gîte. C’est en vélo que Guillaume et moi rejoignons le lac de Matemale. Facile, ce n’est que 5 km de descente et de plat. Par contre, qu’est-ce qu’il fait froid. Heureusement, mon pull chaud tout doux me réchauffe. Merci à Véronique, ma cousine, qui nous accompagne en portant une partie de nos affaires.
Nous retrouvons vite tous les Nantes Tri, puisque nos places dans le parc à vélos sont groupées. Tandis que Goustan et moi pouvons remercier les Nantes Tri absents, qui nous laissent le double de place pour ranger nos affaire sous le vélo, Stéphane a moins de chance et se retrouve à la place « bonus », juste sur une « bouse de cheval », comme dirait Guillaume (c’était une vache, d’ailleurs). Tout le monde se barbouille de crème solaire (sauf moi…), pendant que Stéphane se demande s’il ne devrait pas – sait-on jamais – marcher dans la bouse avec son pied gauche.. Il paraît que ça porte chance. Enfilage de combi. Je rajoute mon pull chaud tout doux en supplément, toujours pour me réchauffer. Le soleil a beau être présent, nos places sont encore à l’ombre. Stéphane hésite toujours. On me dit que l’eau du lac est à 14°C. Pas de doute : ce sera deux bonnets. Et le bonnet rose du club par dessus, pour que mon fan club me reconnaisse. Stéphane renonce et suit la masse vers le bord du lac, pour le briefing. Presque sortie du parc à vélo, quelqu’un me demande si je compte réellement nager avec mon pull chaud tout doux. Et merde ! Retour au vélo ! J’en profite au passage pour changer les chaussures de Mika : chaussure gauche à droite, et chaussure droite à gauche. On verra s’il a de l’humour (… nan, j’déconne, j’lai pas fait !).

Je précise que ma hantise sur cette course est de souffrir de mes ampoules aux pieds pendant la course à pieds. Mes deux paires de chaussures ayant montré leur âge avancé deux semaines avant la course, je me retrouve avec cinq ampoules au pied droit, une seule au pied gauche, qui n’attendent qu’une seule chose : me voir courir, pour pouvoir prendre du volume. Rusée comme li rinard, j’avais posé en prévision un Compeed sur chaque pied, pour prévenir l’arrivée des deux plus grosses ampoules.

Après avoir traversé les bois, on se retrouve devant le lac de Matemale. Attention, ça va être froid. Je…. pose… mon… premier doigt d’pied dans l’eau. WHAAAT ?! Mais l’eau est super bonne ! 14°, mes fesses, ouais ! A petites brasses, je rejoins les pingouins sur la ligne de départ, pour le briefing. Version bilingue. On commence en français, et on poursuit en espagnol. Notez bien que la course – hors briefing – est commentée dans pas moins de quatre langues ! (vous rajoutez le catalan et l’anglais). Impressionnant. La commentatrice  jonglait avec ces idiomes aussi facilement que je fais des pompes… euh non… que… je lace mes pompes. Voilà, c’est plus crédible.
Et là… WHAAAT ?! Aaah Zgr zgr zgr. Mes deux Compeed se sont déjà fait la malle. Et merde… J’aurais dû marcher dans la bouse de Stéphane, moi…

PAN ! Départ ! (Oui, j’ai bien conscience que ça fait déjà 5 minutes que vous lisez.)
En prévision de la baston – et étant une pure pacifiste – je m’étais rangée tout au fond du fond. Je laisse donc partir les bisounours, et les suis, en me rangeant loin sur la droite. C’est parti pour une boucle de 1.9 km. Je ne serai pas embêtée de toute la natation.
Surprise ! Avant la première bouée, j’entends une tonne de supporters bruyants nous encourager. Juste sur ma gauche. Je fais une entorse à ma respiration à droite pour les voir : On est au milieu du lac et ils marchent sur l’eau. Bizarre. En plus, ils sont tous en noir. Vraiment bizarre … Ah non, en fait, c’est juste des triathlètes qui ont pied (« genou », pourrait-on dire – chou, caillou, hibou, pourrait-on rajouter) et qui préfèrent marcher plutôt que nager. Faignasses, va ! Rebelotte, mais moins nombreux entre la première et la deuxième bouée. Perso, je préfère nager, c’est moins fatigant. Je sors enfin de l’eau. Mon fan club m’attend de pied ferme, ainsi que Stéphane, qui s’est inscrit sur le M du lendemain. Des encouragements qui font du bien ! A l’entrée du parc à vélo, ma bienveillante Môman me dit mon temps : 40’50 (avec la course à pieds dans les bois – attention aux épines et aux pommes de pin). J’ai l’agréable impression que 4 séances dans l’année * (voir étoile en bas du mail) ne m’ont pas fait perdre beaucoup de temps par rapport à un entraînement de folie.

Dans les rangs des Nantes Tri… plus que deux vélos : celui de Jeff et le mien. Et personne en vue. Je me sèche précautionneusement les doigts de pieds et garde ma seule trifonction (dos nageur : top la classe !) : il va faire très chaud. J’enfourche mon vélo, et pars en direction du col de la Quillane. J’attends à tout moment que Jeff me double.

Le paysage est splendide, la vue est super dégagée sur les montagnes au loin, et le soleil a vite fait de me sécher. Premier col passé. Facile. Col de la Llose qui arrive… et deuxième col passé. Et là, super descente sinueuse sur de nombreux kilomètres. Trop d’la balle ! Je me fais plaisir, je double, je double, je double (oui, oui, ça m’arrive !). Jusqu’à être bloquée par un camion de secours… qui coupe tous les virages, et qui m’enfume. Et comme la route est très étroite, impossible de le doubler… Nous sommes maintenant quatre à être bloqués derrière le véhicule. Jusqu’à ce que « Saint Rémy » arrive et s’impose. Je m’engouffre, et c’est reparti pour la chevauchée fantastique ! Descente terminée, c’est maintenant le tour du col de Creu (prononcer « Crèw »). Le début de la montée est tranquille, je rattrape un maillot connu… son dossard me donne son nom. Aaah ! Etienne ! Comment vas-tu ? Pas trop chaud avec tes manchettes et pantalonnettes ? Pas trop mal aux cuissots ? La fin du col est bien raide et me laisse sur les rotules. Heureusement, Véronique s’est fait le col à l’envers pour venir nous encourager en haut : Nantes Trrrri ! Nantes Trrri !
En repassant près du lac de Matemale, mon fan club est toujours là, puis à peine plus loin, Stéphane une nouvelle fois. Merci ! Etienne et moi nous croisons de nombreuses fois jusqu’à Carcanières… Aah ! Carcanièèèèères ! D’après les organisateurs, 3 km à plus de 12 %. Eh bien je veux bien les croire. Avec 70 km de vélo dans les pattes, on ne peut pas vraiment dire que je sois fraîche comme un gardon. Je monte un kilomètre (et demi ?) environ… puis je sens que j’ai de la compagnie… Pad ? Nan, Pad, c’est toi ?! Eh oui, c’était lui ! Pad Mental était arrivé (voir épisode précédent, ou ** pour un rappel du genre de conversation que je peux avoir avec Pad) Allez ! Mon cœur bat trop vite et je me ferai moins mal en marchant. Je stoppe. Bye bye Etienne. Bye bye aussi à Saint Remy, son demi-frère Ekoï, et Djedril. On ne se reverra plus sur le vélo. Je respire un petit peu, puis je pousse mon vélo. Les triathlètes me doublent… mais pas très vite ! Un peu plus loin, je remonte sur le vélo. Puis restoppe, re-respire, re-pousse. Re-roule, re-stoppe, re-respire. Une route part sur la droite. Je vais m’y arrêter pour ne pas gêner les vrais sportifs. Et au moment de repartir (avec un peu d’élan) : un autre maillot connu ! Jeff m’a rattrapé. Je suis maintenant la dernière des Nantes Tri ! Il s’étonne de me voir arriver par la droite et me demande si j’ai trouvé un raccourci. Euh… Pas vraiment !
Jeff me largue très rapidement, mais c’est pas grave, Pad me tient compagnie. Arrivés à Querigut, je m’arrête une dizaine de minutes au ravitaillement. Il fait très chaud, j’ai très soif et il serait intelligent que je mange un peu pour préparer ma course à pieds. Saucisson, réglisse, pâtes de fruits, sucres, tucs : Je mange pour deux. Normal, je n’allais pas laisser Pad sur la touche ! J’en mets en stock dans ma sacoche (… bah quoi ?! Vous ne croyiez quand même pas que j’allais faire la course sans ma sacoche ?)
Enfin, reprise du vélo pour les 20 derniers kilomètres. A l’entrée du bois, Stéphane est encore là ! Mais c’est fou, il est partout ! Il faudra que je vienne l’encourager demain pour son M.

Pose du vélo, enfonçage du bob à fleurs sur le caillou, rangeage de quelques pansements dans mes poches, en cas d’ampoules. La course à pieds peut commencer. Premier ravito. Je bois rapidement et repars. Aaaah ! Mon fan club ! Vous m’aviez manqué ! Et… ooooh ! Poussin ! Tu m’avais manqué, toi aussi ! Ma famille est donc présente pour le « bisou transpirant » du couple d’amoureux, juste sur la passerelle au dessus de l’eau. Si c’est pas beau ! Je cours tranquillement, tout se passe bien. Je croise rapidement un premier Nantes Tri (Stéphane, qui doit presque se déshabiller avant que je ne le reconnaisse !), puis un deuxième (Jeff), puis un troisième (Etienne). C’est chouette, les allers-retours, ça fait voir du monde. Deuxième ravito. Je bois et je repars. Troisième ravito et demi-tour. Je bois. Je bois. Je mange et je bois. Pfouah, ce qu’il fait chaud. Il faut vraiment que je m’hydrate. 5 petites minutes plus tard, je repars. Quatrième ravito. Je mange, je mange. Et je bois. Une bénévole me dit que les Nantes Tri, c’est vraiment les plus gentils ! (elle a beaucoup apprécié « l’espagnol Jeff » !) 3 grosses minutes plus tard, je repars.
Je me rends alors compte que j’ai très chaud aux mains. Ah zut… J’ai oublié d’enlever mes gants de vélo. Je croise un arbitre et je lui demande si j’ai le droit de faire un aller-retour dans le parc pour les déposer. Pas de problème pour lui : je peux mêmes les déposer au ravito du parc, pour ne pas perdre de temps. Sympa.
C’est finalement Marine (du fan club), qui les récupéra. Je sais qu’elle adore récupérer les choses dégoulinantes de sueur ***
Cinquième ravito, Véronique vient me soutenir pendant que je bois, je bois... Et je mange. Faut pas rigoler avec ça. Il fait chaud et il y a encore de nombreux kilomètres. Au bout de cinq petites minutes, on se quitte.
Sixième ravito. Je commence à être ballonnée. Mais bon, j’ai soif. Alors je bois. Et je mange. Et je bois encore. Cinq minutes plus tard, Le parcours qui, jusque là, longeait le lac, s’en éloigne maintenant. La montée commence. C’est parti pour 6 kilomètres.
Septième ravito, devant la mairie. Je suis toujours ballonnée. Mais je bois car il faut chaud. Et je mange, bien sûr. Quitte à traverser la France pour faire ce half, autant bien profiter des ravitaillements ! Cinq minutes plus tard, je repars.
Huitième ravito, devant l’espace Bleu Neige (l’arrivée, mais il me reste encore un paquet de kilomètres). Oooh ! Des Nantes Tri avec des tee-shirts violets de finishers ! Jean-Marie, Mika, Djé, Christophe et Goustan (dites-moi si je me trompe) m’encouragent à continuer sans traîner. Nan, mais les gars, j’ai un ravito devant moi, faut je me fasse une pause. Je bois. Ils insistent. Je mange un bout. Spiderman et Jacques me doublent. Je bois (vous avais-je dit qu’il faisait chaud ?). Christophe me pousse à les rejoindre. T’inquiète pas, Tof, ça fait 10 km que je ne fais que de les croiser : ils s’arrêtent peu aux ravitos mais marchent plus que moi (qui marche déjà beaucoup), et courent un peu moins vite que moi (quand ils courent). Finalement, sous la menace des « élites » Nantes Tri qui me bottent les fesses, je quitte à contrecœur le ravito, après quelques petites minutes de pause.
Je double SpiderJack. Ouch’, là, ça monte vraiment. Je ne fais plus que marcher. Et… Mon fan club ! Ca, ça fait du bien, de vous voir ! Vous avez vu ? Je ne suis pas la seule à marcher ! Et… Mon Guigui qui arrive en sens inverse ! Ca, alors, mon fan club aura l’immense joie d’être présent au deuxième « bisou transpirant » du couple d’amoureux. Guillaume, lui, a presque fini. Il ne lui reste plus que de la descente. Je repars. Je croise Jeff (à moins que ce ne soit plus loin ?), qui ne va pas tarder à finir lui non plus.
Neuvième ravito et nouvelle pause pour moi. Je suis quand même assez ballonnée. SpiderJack arrivent. Puis repartent pendant que j’essaie de grignoter et me rafraîchir. Trois grosses minutes plus tard, me voilà repartie.
Dans la pseudo descente au lac de Balcère, je commence à avoir des douleurs au tendon d’Achille. Comme des espèces de crampes très rapides qui m’empêchent de poser le pied par terre, et qui reviennent tous les 50/100 m. Obligée de marcher par moment, alors que je ne suis pas spécialement fatiguée.
Je croise Stéphane, puis Etienne, qui sont sur leurs derniers kilomètres. Bravo !
Au lac de Balcère (qu’il est beau, ce lac, c’est incroyable. Il paraît qu’il y avait des pêcheurs. Ca, c’est Jean-Marie qui me l’a dit… !), un commerçant sort de sa petite cabane en bois. Au meilleur de ma forme (hum…), je lui crie que, vraiment, c’est très gentil de m’avoir apporté une glace. Par ces chaleurs… ! Il rigole et me laisse poursuivre ma route…
Vers le Dixième ravito ! Je suis très ballonnée, essaie de manger du sel pour lutter contre mes « crampes » assez gênantes, mais ça a un peu de mal à passer. Je discute avec un gars qui a des difficultés à respirer (l’altitude ?). SpiderJack sont encore là. Cinq grosses minutes plus tard (eh oui, certains ont vraiment pris le temps de l’admirer, ce lac !), je repars. Quand je repasse devant le commerçant, je le vois venir vers moi avec…. Une glace !!! Super sympa ! Malheureusement, même si sa glace me tente,  je suis dans le regret de décliner son offre : plus rien ne passe côté bouffe. Mais c’était quand même adorable de sa part !
Je continue… double Robert et SpiderJack. Et d’un coup, d’un seul. Comme ça. Comme j’vous l’dis… Une envie de vomir. Oh non, il ne me reste plus que 4 kilomètres, c’est pas le moment. En même temps, depuis le temps que je suis ballonnée, aussi… Je suis obligée de m’arrêter et [-- censuré --]. SpiderJack me doublent et compatissent. Je respire et re[-- censuré --]. Une troisième… et ça va mieux. Ca va beaucoup mieux, même ! Ah ouais, carrément, j’me sens pousser des ailes ! Je redouble SpiderJack et Robert, m’excuse pour le peu de classe dont j’ai fait preuve, et m’envole.
Onzième ravito, je m’arrête à peine. Il ne reste plus que de la descente ! Yihaaa ! Véronique a pris la peine de remonter un kilomètre et demi dans la cote pour venir m’encourager. Je finirai ainsi ce dernier kilomètre et demi de course en sa compagnie, jusqu’à la salle Bleu Neige où sa fille la petite viendra sur les marches avec moi (et Guigui) pour la traditionnelle photo d’arrivée. Voilà ! C’est fait !!! Mon deuxième L (le plus dur de France sur ces distances ?) est bouclé selon mes prévisions : 8h32 et 20ème avant la fin. Et surtout : aucune gêne liée à mes ampoules. Un luxe.

Quoi d’autre ?
=> Le dos nageur, comme je le disais plus haut, c’est « top la classe ». Mais… dos nageur sans crème solaire… c’est « top la crasse ». Brûlée sur tout le O du dos. Formidable ! Cataplasmes de Biafine pendant une semaine, impossibilité de toucher le dos pendant tout ce temps. Ca m’apprendra.
=> Par contre, petite anecdote, j’ai quand même réussi à bronzer mon numéro de dossard sur le bras. Et pas qu’un peu ! Il faut que je vous trouve une photo…
=> Sinon, après une très courte nuit (mousseux la veille au soir avec les Nantes Tri, et réveil très tôt le matin), je suis allée encourager Stéphane sur son M du dimanche matin. J'étais là au départ, mais vous pensez bien, tous ces gens en noirs avec un bonnet de la même couleur, ce n'est pas facile de reconnaitre quelqu'un. Bon, je filme le départ : ça lui fera un souvenir. A la sortie de la première boucle, j'applaudis tout le monde, mais ne vois pas Stéphane. Il faut dire que je ne suis pas très physionomiste. A la sortie de l'eau (la vraie, cette fois !), je me suis mise dans le bois. A l'endroit où tout le monde a déjà enlevé sa combi : je verrai forcément sa trifonction du club ! Mais... Gros doute, a-t-il la trifonction du club ? Je regarde tout le monde dans les yeux et encourage à la pelle. Pas de Stéphane ! Naan ! Il n'a pas de trifonction du club ! (je ne suis vraiment pas du tout physionomiste) Prise d'un doute, je vais voir les organisateurs pour vérifier qu'il soit bien présent... Il est effectivement venu récupérer son dossard. Bon, eh bien je vais patienter à l'arrivée du vélo, alors. Un par un, j'applaudis des gens qui s'en foutent (passage technique : descente du vélo au trait puis courir dans le parc avec un virage périlleux à droite). Pas de Stéphane. Le dernier arrive : ce n'est pas lui. J'ai rien compris. Toute déstabilisée que je suis... j'en oublie complètement qu'un autre Nantes Tri était au départ du S. Désolée Romain, tu n'auras pas eu d'encouragement de ma part ! Résultat : Stéphane avait récupéré son dossard la veille... mais n'a pas pu se présenter à la course le jour J. J'aurais mieux fait de dormir !
=> Prochain triathlon pour ma part : le TriGames de Grasse le 4 septembre. Nouveau L, avec des dénivelés au moins aussi sympas en vélo. Mais plus facile en course à pieds.

Petites étoiles :

* un jeudi soir à la Petite Amazonie, un samedi matin à Gloriettes, un mercredi soir à Petit Port (12 minutes…), et un M à Saint Suliac… depuis août 2015.

**
[précision : tiré du mail du 19 septembre / de ce précédent article, qui concernait alors une course à pieds]
Pad : Je pourrais m’arrêter, non ?
Moi : Euh… Pourquoi ?
P : Bah ça monte !
M : Oui, et alors ? J’ai mal aux jambes ?
P : Non, ça, ça va.
M : J’ai un problème de souffle ?
P : Pas vraiment non plus…
M : Eh ben alors ? Je vais dire quoi aux gens, quand ils sauront que j’ai marché ?
P : Que j’avais un problème gastrique ?
M : Boah ! J’arrête pas de la faire, celle-là, ils vont plus me croire !
P : Que j’avais des ampoules hyper gênantes ?
M : Mais c’est pas vrai ! J’en ai plus depuis que je suis sur Nantes.
P : Que les gens marchaient autour de moi ?
M : Et alors ?
P : Ben je savais plus où mettre les pieds avec autant de participants qui marchaient….
M : …
P : Pas crédible ?
M : …
P : …
M : Bon, sinon, on pourra leur dire la vérité.
P : Ouais, c’est pas mal non plus, ça.
M : Allez, dis-leur, Pad !
P : OK. Mon moral n’est pas en béton, mais en coton.
M : Allez, je m’arrête.

***
Bénévole au duathlon de Grasse, elle a régulièrement le plaisir d’enlever les puces de la cheville des coureurs à l’arrivée. Un vrai plaisir visuel, tactile et olfactif.

[Laurène]

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