Trail du Vulcain
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Après un hiver qui n'en fût pas un, rien de tel qu'une petite balade dans la neige avant de passer à autre chose. Direction donc la plus belle région de France et une de ses villes mythiques, Volvic (un volcan s'éteint, un être s'éveille) où se tenait les trails de Vulcain. Pour ma part, j'avais choisi le "petit" 45 km. Je dis petit, car en soi la distance ne fait pas peur. Mais c'était sans compter le climat...
6h30 : Petit déj, et Ô surprise, 5 bon cm de poudreuse recouvrent le jardin de l'hôtel. Super, c'est justement pour cela qu'on se déplace aussi loin !
7h30 : Femme et enfants dormant encore, je leur laisse la voiture et décide de rejoindre la ligne de départ en courant. Grand bien m'en a pris, car la route est une véritable patinoire, deux voitures sont d'ailleurs dans le fossé.
8h30 : Ca y est, c'est le départ. La route est gelée, les appuis impossibles. Tout le monde se bat pour courir sur le trottoir. Mais bientôt, les rues de Volvic laissent place aux chemins que les quelques 500 coureurs partis devant ont tranformé en boue. La première partie du parcours alterne entre montée, grosse montée et énorme montée. Et plus on monte et plus l'épaisseur de neige augmente, enfin sur les cotés, car sur la trace, c'est bien tassé, voir gelé (note pour plus tard : partir plus vite). Sur les montées c'est dur mais sur les énormes montées c'est impossible : deux pas en avant et zou c'est la glissade avec redescente sur le ventre. Hormis ça, l'ambiance est encore bon enfant, ça rigole, on s'envoie des boules de neige, on s'éclate dans les descentes (au sens propre du terme).
Plus ça monte et plus ça se couvre aussi. Le ciel gris du début laisse place au brouillard, on doit être dans le nuage. Dommage, il pourrait y avoir des superbes paysages. Allez, ça monte encore, on va bien passer au dessus des nuages ? Eh bien non, c'est la tempête de neige qui prend la place, et avec le vent ça fouette le visage, ça rentre dans le col, ça pique les yeux, ça brûle les narines ... mais il faut quand même faire une petite pause photos (au total 92 photos, 3 vidéos et 2 panoramiques). Et c'est la descente, ou plutôt la dégringolade. Avec un tel dénivelé, sur la neige tassée on se croirait sur une piste noire. Impossible de s'arrêter, seule solution : le frein moteur (les cuisses quoi). Mais quel plaisir !!
Le plateau arrive, ça fait du bien aux cuisses, mais la tempête de neige fait toujours rage, et ça fouette toujours autant. La soupe du ravitaillement fera un bien fou (merci Virginie d'avoir autant vanté la soupe sur ton ironman). Au bout du plateau, retour des côtes, descentes, côtes, descentes ... enfin bref, vous m'avez compris, ce n'est pas plat. Plus on descend, et plus la neige se transforme en boue :-(
Bientôt, il faut même enlever le bonnet tellement il fait chaud (tout relatif). Les derniers kilomètres sont interminables, toujours des côtes, des descentes, mais surtout des côtes, mais voilà l'arrivée, encore un effort et c'est le passage sous l'arche dans une salle comble (bon ok, ils n'étaient pas tous là pour moi).
Résultats sur 740 partants
| Classement | Nom | Cat. | Class. Cat. | Temps |
| 1 | BOUCHERIT Mathieu |
SEM | 1 | 4:01:42 |
| 37 |
BAUDOUX Coralie |
SEF | 1 | 4:42:09 |
| 426 | Stéphane |
SEM | 177 | 6:42:21 |
Bon c'est certainement le trail le plus dur que j'ai fait (proportionnellement à la distance), mais quel régal ....
[Stéphane]
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