Semi Saint Malo Cancale - Trail des Bézous d'Châtaignes

Après une année à tester duathlon, triathlon et aquathlon, Laurène se lance en septembre sur son premier semi-marathon (Saint Malo-Cancale) et son premier trail - 25 km (Bézous d'Châtaignes). Compte-rendu comparatif à la suite.

 stmalocancale

Résultats Semi Saint Malo - Cancale

Classement Nom
Cat.
Temps
1 EN-GUADI Khalid VH1 1:09:39
82 LECOUFLE Séverine
VF1 1:26:16
1563 Laurène
SF
1:54:35

Résultats Trail des Bézous d'Châtaignes (25 km)

Classement Nom
Cat.
Temps
1 LA BEE Emmanuel
V1M 1:46:59
9 PELE Marion
SEF 2:03:45
46 Laurène
SEF
2:36:35

Plus de résultats >> du semi << et >> du trail <<

Laissons-lui la parole :

 Pour ceux qui ont du temps à perdre, je vous propose un petit comparatif de mes deux dernières courses :

=> Il y a deux semaines, le semi-marathon Saint Malo-Cancale. Première fois que je dépassais les 20 km (c’était alors il y a presque un an, pour le Natureman), et donc assez logiquement : mon premier semi !
=> Cet après-midi, le trail des Bézous d’Châtaignes sur sa version 25 km. Première fois que je dépassais les 21 km… ! Et mon premier trail. =)

Particularités :
SMSMC : Pour cette 27ème édition, le traditionnel Cancale-Saint Malo est couru dans le sens inverse : de Saint Malo à Cancale, donc. Faute à un autre événement d’envergure ayant lieu à Saint Malo le même week-end (Raid des Corsaires).
TBd’C : Les Bézous d’Châtaignes.. Avouez, vous aussi vous seriez prêts à faire la course rien que pour son nom !

Ce qui n’a pas changé (ou presque) :

La météo :
Parfaite dans les deux cas. Soleil et température agréable.

Le dénivelé :
Même si le semi n’atteignait pas les 420 m de dénivelé du trail, il n’était pas non plus platísimo… 230 m de dénivelé tout de même.

Mon bob :
Proposition de bob à fleurs aux couleurs du club pour la fournée de vêtements sportifs 2015/2016… Non, ça ne tente vraiment personne ? … Z’êtes sûrs ? .. Ah bon. C’est bizarre, j’men doutais.

Pas de montre au poignet :
Ma montre qui va sous l’eau, fait chrono et donne l’heure (avec une constante plutôt importante) n’a plus de piles depuis mon retour de vacances. Ma montre de remplacement temporaire, qui ne fait pas chrono mais donne l’heure, est assez lourde. Ayant peur qu’elle me fatigue le bras assez rapidement (deux heures de course, merde !), j’ai préféré faire la technique du « je demande le temps à mon voisin ». Je ne regrette pas.

Tombola :
Au grand déplaisir de Guillaume, j'ai absolument voulu rester pour la remise des prix... et la tombola ! Des cadeaux génialissimes à gagner, vous pensiez que j'allais louper ça ?!
A mon grand déplaisir, je n'ai rien gagné, à Cancale comme à Avessac. La prochaine fois sera la bonne, c'est certain.

Ce qui a changé :

Mon entraînement :
SMSMC : 10 jours d’entraînements course à pieds. Autant dire pas grand chose.
TBd’C : Deux semaines supplémentaires avec sorties longues. Eh ben on voit la différence !

Le nombre de participants :
SMSMC : 2850 arrivants. Les 3 premiers kilomètres sont assez lents et compliqués, avec le problème du « mais où que j’mets mes pieds ? La suite est plus facile, même si le meneur d’allure ne va plus du tout à la bonne allure ! (pour rattraper son retard).
TBd’C : Environ 70. Toujours quelques personnes en vue, mais la course est beaucoup plus solitaire.

Le paysage :
SMSMC : Superbe ! Vue sur la mer sur la plus grande partie du parcours.
TBd’C : Dans les sous-bois la plupart du temps. Très agréable aussi. Petit passage coup de cœur dans le jardin du château du Pordor.

Le revêtement :
SMSMC : Goudron. Goudron. Goudron.
TBd’C : Petits sentiers, tout petits sentiers, un petit peu de goudron, petits sentiers, herbe, sentiers. Génial !

La lassitude :
SMSMC : Au 9ème kilomètre, je commençais déjà à m’ennuyer. Pourtant, ce n’est pas la faute du paysage, qui était splendide. Premier « duel de schizophrène* » au 14ème. J’ai craqué la première fois juste avant le ravito du 16ème.
TBd’C : Pas un moment de lassitude. Même mon « duel de schizophrène* » ne m’a pas embêté aujourd’hui ! Je n’avais aucun point de repère pour savoir où j’en étais : ni chrono, ni GPS, ni pancarte annonçant le kilométrage. J’ai donc découvert ma progression au deuxième ravito, au KM 18.5, 1h49.

Mon allure :
SMSMC : Les 21 km et quelques centaines de mètres terminés en 1h54’36 (Temps chrono / + 2 minutes pour passer sous l’arche). Soit une moyenne d’environ 11. Ce que j’ai pu faire de mieux avec ce qui a été vu plus haut (un peu de dénivelé, lassitude, peu d’entraînement). Pas ouf de dingue, mais j’ai maintenant un temps de référence.
TBd’C : 25 km environ en environ 2h36’30. Soit une moyenne d’environ 9.6. Oui, j’me suis trainée ! Mais contrairement au semi, je me fichais complètement du temps de référence. Je suis donc partie à allure beaucoup plus modérée. Allure que j’ai tenue plutôt bien jusqu’au KM 22/23. J’ai même pu reprendre une petite dizaine de personnes (merci aux montées !). Et là, troisième ravito. Trop bu. Jambes de plombs pour repartir. Dur sur les trois derniers kilomètres.

Et voilà ! Vous savez tout, ou presque !
Reprise course à pieds au stade mercredi – s’il ne pleut pas – s’il n’y a pas autant de vent que mercredi dernier – si mes courbatures ne m’ont pas fait la peau.


* Qu’est-ce qu’un duel de schizophrène ? C’est un discours intérieur entre moi-même et Pad Moral. Mon double de compèt’. On discute souvent. Ca donne ça :

Pad : Je pourrais m’arrêter, non ?
Moi : Euh… Pourquoi ?
P : Bah ça monte !
M : Oui, et alors ? J’ai mal aux jambes ?
P : Non, ça, ça va.
M : J’ai un problème de souffle ?
P : Pas vraiment non plus…
M : Eh ben alors ? Je vais dire quoi aux gens, quand ils sauront que j’ai marché ?
P : Que j’avais un problème gastrique ?
M : Boah ! J’arrête pas de la faire, celle-là, ils vont plus me croire !
P : Que j’avais des ampoules hyper gênantes ?
M : Mais c’est pas vrai ! J’en ai plus depuis que je suis sur Nantes.
P : Que les gens marchaient autour de moi ?
M : Et alors ?
P : Ben je savais plus où mettre les pieds avec autant de participants qui marchaient….
M : …
P : Pas crédible ?
M : …
P : …
M : Bon, sinon, on pourra leur dire la vérité.
P : Ouais, c’est pas mal non plus, ça.
M : Allez, dis-leur, Pad !
P : OK. Mon moral n’est pas en béton, mais en coton.
M : Allez, je m’arrête.

Voilà c’que c’est. Le problème, c’est qu’une fois que le duel est arrivé à terme une fois, eh bien il sera beaucoup plus réduit la fois suivante, Pad Moral et moi-même étant déjà tombés d’accord sur la finalité. Durant le SMSMC, j’ai donc fini par marcher dans chaque montée à partir du 16ème kilomètre !

[De notre reporter sur sites Laurène]

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